L’homme que nous recevons a passé 17 ans de sa vie dans un cachot de sept mètres carrés, sans fenêtre, au sous-sol du siège de la gendarmerie camerounaise. Gracié sans être innocenté, cet homme désormais libre raconte ces années dans un livre : « Otage judiciaire, 17 ans de prison pour rien » (éd. Le Cherche Midi). Paris aurait pu empêcher le calvaire de cet ingénieur, né à Yaoundé, mais de citoyenneté exclusivement française lors de son arrestation en 1997.