Le colonel Assimi Goïta doit troquer, lors d’une cérémonie d’investiture à Bamako lundi, son habituel treillis militaire contre le costume de « président de la transition » au Mali qu’il s’est taillé en menant à bien deux coups d’État en moins d’un an, alors que le Sahel reste plus que jamais en proie aux violences jihadistes.