La période de transition avant un retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso, où un coup d’Etat a eu lieu le 24 janvier, a été fixée à trois ans mardi par des assises nationales qui ont rassemblé les « forces vives » du pays. Une charte de la transition a été signée sous les acclamations par le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à l’issue de plusieurs heures de travaux des assises. Kalidou Sy nous en dit plus depuis Ouagadougou.