Le Burkina Faso a entamé mardi un deuil national de trois jours après l’attaque qui a fait au moins 79 morts à Seytenga (nord), selon un nouveau bilan, la tuerie la plus meurtrière depuis un an dans ce pays régulièrement frappé par les jihadistes depuis 2015. « Des hommes armés sont venus prendre des positions, encercler le village et tirer. Ils ouvraient même les portes des maisons pour rentrer et exécuter », explique Amadou, un rescapé réfugié à Dori, la grande ville proche de Seytenga.