Mahamat Saïd Abdel Kani, commandant présumé de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka, fait face à sept chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Il est accusé d’avoir ordonné à ses subordonnés de maltraiter les détenus soupçonnés de soutenir l’ancien président centrafricain Bozizé, lors de la guerre civile sanglante, qui a suivi le coup d’État de 2013.