Le calme semblait revenu, samedi, dans les rues de Ouagadougou, au lendemain d’un coup d’État qui a déposé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir en janvier par un putsch. Un nouveau coup de force dans ce pays pauvre du Sahel condamné par l’Union africaine qui appelle à « un strict respect des échéances électorales ».