Des violences ont éclaté jeudi à Dakar et au Sénégal après la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », une peine qui compromet encore davantage sa candidature à la présidentielle de 2024. Il est présumé être bloqué par les forces de sécurité chez lui dans la capitale, « séquestré » selon lui. Il peut désormais être arrêté « à tout moment », selon le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall.